Bounjour mes frères et soers!

Mon passage préféré du Nouveau Testament est l'Épitre aux Galates, capitre 5 parce que les gens vous demandent toujours quand vous êtes pasteur, 'Comment savoir ce que Elohim ou Dieu veut de moi? Comment connaître la volonté d'Elohim (Dieu), le bon chemin?' Et je réponds, regardez en Galates 5 (cinq). Vous trouverez deux superbes passages, le premier sur les oevres de la chair, que Paul décrit. Mais ensuite, en contraste, il énumère les fruit de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit, les signes de la présence de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit dans une personne. Je dis aux gens de lire ce passage et de me dire si ces choses arivent dans leur vie, auquel cas ils sont sur le bon chemin, le chemin du Ruach (ou Esprit). Sinon, ils n'y sont pas.

C'est donc en galates à partir de 5:22 (chapitre cinq, vingt-deux). Paul dit ceci:

"Mais le fruit de la Ruach (l'Esprit), c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses" (Gal.5:22-23, Louis Segond, 1912).

C'est pourquoi in Chrétien qui parle de vie spirituelle n'emploie pas le mot vaguement, comme on le fait souvent de nos jours. Paul demande donc comment savoir qu'on est de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit. On ne peut voir ou contrôler la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit, qui souffle où il vent, comme le vent. Mais on peut en voir les fruits. Ses conséquences, ses effets. D'où l'importante de ce texte.

Je voudrais parler de quelques uns des thèmes principaux de ce passage. Premier fruit de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit: l'Amour (ahavah, chesed, agapé), sans surprise, puisque la Ruach (l'Esprit) est Amour. Si donc vous avez la Ruach (l'Esprit) avec vous, cela se manifestera par l'Amour. Or l'Amour n'est pas un sentiment, mais avant tout un acte de la volonté. C'est vouloir le bien d'autrui et agir en conséquence, et non un égoïsme indirect: "je serais gentil avec toi pour que tu sois gentil avec moi" ou "je te renvoie l'ascenseur." C'est ce qui échappe au trou noir de l'égo, à la pesanteur de l'égo et vivre volontairement pour l'autre. Si vous avez cela, vous avez la Ruach ou l'Esprit. Si votre vie est caractérisée par cela, la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit souffle en vous.

Puis Paul parle de Joie (Simcha) et de Paix (Shalom). On a dit, fort justement, que la joie est le drapeau de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit. Une personne joyeuse a la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit avec elle. Attention! Nous ne parlons pas d'enjouement ni même de satisfaction ou de stabilité psychologique. Ces choses sont bonnes, bien entendu, mais la joie en question est charactérisée par le second mot: la paix. Le 'Shalom' pour Paul, ce bien-être que Elohim (Dieu) désire pour nous. C'est ce lien qui, dans les profondeurs de notre âme, mous met en contact avec la Ruach Elohim ou l'Esprit de Dieu. Cela vous donne une paix, une harmonie, une sérénité, qui résiste à tous les changements de votre vie, quelque soit votre état psychologique, que vous soyez malade ou bien portant, que vous ayez du succès ou non. Si vous êtes connecté à la Ruach Elohim ou l'Esprit de Dieu vous possédez cette paix. C'est ainsi que Paul voit ce fruit de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit.

Puis il parle de Patience. J'aime la traduction King James qui dit littéralement "longue souffrance". Être d'une patience à toute épreuve est la marque de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit. Parce que la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit est Amour, et il veut le bien d'autrui. Si votre vie ce centre sur vous, vos projets, vos besoins, vos plans, comment réagissez vous face à des gens ennuyeux, agaçants, qui vous entravent? Vous vous impatientez: "d'égage d'ice! tu m'empêches de fair ce que je veux!" Mais si vous suivez la loi de l'Amour vous voyez ces gens comme une occasion d'exercer votre amour. C'est peut-être pour cela qu'ils sont mis en travers de votre chemin. Pensez à votre réveil le matin.

Quelle est votre attitude fondamentale alors? Est-ce "que puis-je obtenir de cette journée?" ou "quelle occasion aurai-je d'aimer aujourd'hui?" La seconde est l'attitude d'une personne patiente. Vous êtes aussi patient vis à vis de votre propre souffrance: la souffrance de l'égoïste l'entrave dans ses projets ce qui le rend impatient; "quand cela finira-t-il?" Mais la personne patiente dira: "Cette douleur est peut-être un don de Elohim (God) pour m'aider à grandir spirituellement." Et je sourffre donc avec patience cette "longue souffrance".

Puis Paul parle de Générosité. Je m'attarde souvent sur celui là quand les gens me demandent: "qu'est-ce que Elohim (Dieu) attend de moi?" Je réponds: "Quel chemin vous rend plus généreux?" Elohim (Dieu) veut que vous viviez la vie qui vous rend le plus généreux. La Ruach haQodesh ou le Sain'e Saint-Esprit est la générosité divine.

Nous vivons souvent comme dans ce poème de T.S.Eliott, où Alfred Prufrock se plaint de sa vieillesse: "J'ai mesuré ma vie avec des cuillers à café." C'est l'attitude non généreuse: je t'office seulement une petite cuiller, car je m'accroche à mon bon droit, à mes privilèges, et comme ça. Avec la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit, vous donnez, vous devenez débordant: la générosité est en fruit de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit.

Puis Paul parle de Fidelité. C'est très important. La plupart d'entre nous prendront un jour un grand engagement d'amour, et c'est ce qui prouve notre maturité: devenir pasteur, se marier, combattre pour son pays, et comme ça. C'est un grand engagement d'amour. Et cela vient de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit. La fidelité c'est d'honorer cet engagement. Père et Fils ne peuvent cesser de s'aimer. L'un des noms de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit est 'la chaîne d'amour' qui lie le Père au Fils. En étant filèles dans notre engagement d'amour, nous imitons la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit, nous l'avons en nous. C'est pourqui l'absence de fidélité est une tell crise dans notre culture: parce que ce n'est pas en fruit de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit

Paul parle aussi de Tempérance (j'en saute quelques uns). Et comme je l'ai dit mille fois, ce n'est pas du puritanisme. Il est facile de se moquer du christianisme comme querelleur, opposé au corps et la sexualité, et comme ça. Ce n'est pas le cas. Paul est Yehudi (juif), les Yehudim (juifs) n'avaiant rien contre le corps. Platon peut-être, mais pas eux. Paul n'a rien contre le corps.

Mais pourquoi la tempérance importe-t-elle? Elle signifie tout organiser en soi selon l'Amour. Elle signifie que toute mon énergie, mes passions, peuvent être de bonnes choses, mais elles doivent être ordonnées à l'Amour pour ne pas être chaotique. La personne qui manque de tempérance manque de cette capacité de s'ordonner. C'est pourquoi c'est un fruit de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit: "qui me rend capable de diriger ma vie vers l'Amour?" C'est ce qui Elohim (Dieu) veut, c'est votre chemin. Si c'est un chemin où vous perdez la tempérance, ce n'est pas celui de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit.

Pour finir, il y a une prière qui marche toujours. Quoi qu'il arrive dans votre vie, que vous ayez du succès ou non, que vous soyez jeune ou vieux, que vous soyez malade ou en bonne santé, qui que vous soyez, cette prière marche toujours: "Viens, Ruach haQodesh (Saint-Esprit)". La Ruach (Esprit) souffle où il veut, on ne peut le contrôler. "Si je fais A, B et C, j'obtiendrai la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit". Cela ne marche pas comme ça. Ou "si je suis ce programme, j'obtiendrai la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit." Non. Cela ne marche pas. Vous devez demander la Ruach haQodesh ou le Saint-Esprit. "Viens Ruach haQodesh, viens Saint-Esprit, renouvelle nos coeurs, renouvelle le monde."

Je recommanderai donc à ceux qui veulent obtenir les fruits de la Ruach haQodesh ou du Saint-Esprit décrits en Galate 5, de les demander: "Viens Ruach haQodesh, viens Saint-Esprit". Amen.